Alimentateurs

Un alimentateur à tiroir comprend une auge, une base équipée de galets et un entraînement. Le transport du matériau est affecté par le mouvement avant et arrière de l’auge sur les galets. Le matériau est transporté vers l’avant lorsque l’alimentateur avance et est déposé au point de basculement lorsque l’auge inverse son mouvement. Comme le matériau est soutenu par la paroi arrière de la trémie pendant le mouvement de recul, le bon fonctionnement ne peut être garanti que si une certaine hauteur de couche est présente. Les alimentateurs à tiroir sont les dispositifs d’extraction de trémie les plus robustes. Ils peuvent être installés horizontalement ou en pente, la disposition horizontale étant préférable. La capacité d’extraction est principalement déterminée par la largeur de l’alimentateur, bien que la taille du matériau d’alimentation joue un rôle important. La fréquence et la longueur de la course sont également des facteurs qui influencent la capacité. L’alimentateur à tiroir est construit en profilés et en plaques d’acier soudés. Le plancher est revêtu de plaques d’usure remplaçables. Les galets montés sur la structure de support sont équipés de brides de guidage et sont montés sur des paliers à manchon. L’alimentateur peut être équipé d’un entraînement mécanique ou hydraulique. Dans le cas d’un entraînement mécanique, les mouvements d’avance et de recul sont générés par un réducteur, une bielle et un vilebrequin. La course est modifiée par le réglage mécanique du disque de la bielle. Si le moteur d’entraînement est actionné par un variateur de fréquence, la course peut être réglée en continu.

Les convoyeurs à tablier métalliques sont les dispositifs d’extraction les plus utilisés et fonctionnent aussi bien dans des installations fixes que mobiles. Ils sont généralement installés selon un angle de 20 à 23 degrés. Cette disposition permet de minimiser la hauteur d’installation de l’unité de concassage. La largeur et la longueur du convoyeur sont déterminées par les exigences spécifiques, l’équipement en aval et les conditions qui prévalent. Par rapport aux alimentateurs à tiroir, ces machines comportent plus de pièces mobiles et sont donc plus coûteuses. Le convoyeur à tablier métalliques se compose essentiellement de la structure porteuse, des stations d’entraînement et de réception, des éléments de traction avec bacs et de l’entraînement proprement dit. La structure porteuse est une construction robuste en tôle d’acier soudée, sans torsion, avec des poutres principales et transversales, sur laquelle est monté le mécanisme de transport avec les stations d’entraînement et de réception. Au-delà d’une certaine largeur, des glissières longitudinales en plastique ou en acier sont prévues en cas de déformation des tuiles pour servir de supports supplémentaires, notamment à proximité de la trémie d’alimentation.

Les tabliers des convoyeurs à tablier métalliques sont constitués de plaques d’acier soudées, avec des nervures de renforcement sur les faces inférieures. Des ailettes sont soudées sur les faces supérieures. Il existe des espaces inévitables entre les différents bacs, en particulier au niveau de la station de réception ; des joints spéciaux sont installés pour empêcher le matériau de s’écouler par ces espaces. Pour éviter que le matériau ne s’échappe par les côtés, les bacs sont équipés de plaques latérales qui se chevauchent ou bien la distance entre le guide du matériau et le bord extérieur est dimensionnée de manière adéquate. En outre, l’espace entre les tuiles du convoyeur et le guide du matériau doit être aussi réduit que possible. Souvent, un convoyeur à chaîne à raclettes est installé sous le convoyeur à tablier pour intercepter le matériau déversé.

Convoyeur à chaîne. Les convoyeurs à chaîne et les convoyeurs à chaîne à raclettes sont utilisés comme dispositifs d’extraction des trémies d’alimentation pour le transport de matériaux non abrasifs. Deux ou plusieurs brins de chaîne à maillons ronds sont reliés par des raclettes, qui transportent le matériau dans le brin supérieur sur la surface de transport recouverte d’un revêtement d’usure. Les débordements sont collectés dans le brin inférieur et ramenés sur la surface de transport via la station de réception. La station d’entraînement comprend l’arbre d’entraînement avec les pignons et l’entraînement proprement dit, qui est généralement un engrenage droit conique avec un moteur à cage d’écureuil ou un moteur hydraulique. La régulation de la vitesse est assurée par le moteur électrique via un variateur de fréquence. La station de réception comprend également un arbre et des tambours à chaîne. Les chaînes sont tendues et alignées au moyen de broches d’enroulement. Le cadre porteur autoportant est de conception robuste en acier soudé, sur lequel les joues de guidage nécessaires peuvent être montées.